SHOPPING, VENTES PRIVÉES, SOLDES : ON ADOPTE LA MÉTHODE B.I.S.O.U !
Réduction, ventes privées, soldes …, les offres marketings sont partout ! Mais petits prix riment souvent avec achat compulsif. Pour éviter de se retrouver avec des objets sur les bras à ne plus savoir qu’en faire, ni même pourquoi on les a achetés, voici une méthode toute simple, pour savoir se poser les bonnes questions avant de sortir son porte-monnaie.
Et en plus, c’est facile comme un bisou !
La méthode B.I.S.O.U, imaginée par Marie Lefèvre et Herveline Verbeken, est un moyen mnémotechnique qui permet de se poser 5 questions essentielles avant de passer à l’achat.
B comme Besoin : à quel besoin cet achat répond-il ?
L’important ici est de s’interroger sur les besoins cachés derrière cet objet : je dois l’acheter parce que c’est à la mode ? Parce qu’il me réconforte ? Pour faire comme les autres ? Parce que je le vois partout à la télé ?
I comme Immédiat : puis-je attendre quelques jours avant de me décider ?
Attendre quelques jours permet de faire mûrir l’idée, ou de se rendre compte de sa futilité. Si au bout de quelques jours le besoin se fait toujours ressentir, vous serez fixé.
S comme Semblable : Ai-je déjà un objet qui a cette utilité ?
Est-ce que l’objet ne fait pas doublon avec un autre que je possède déjà ?
A cette partie on peut aussi ajouter une dimension « durable » : Puis-je trouver un objet similaire en location ? Est-ce que quelqu’un peut m’en prêter un ? Puis-je le trouver d’occasion ?
O comme Origine : Quelle est l’origine ?
Quelle matière ? Quelles ressources ont été nécessaires à sa fabrication ? Qui l’a fabriqué et dans quelles conditions ? Est-ce que cet objet est fabriqué de manière responsable ? Le produit existe-t-il localement ?
U comme Utile : cet objet va-t-il m’apporter un confort primordial ?
Vais-je vraiment lui donner une utilité ?
Il ne s’agit cependant pas de se culpabiliser, il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses, et au final le choix vous appartient.
Se poser les questions permet toutefois de relativiser l’achat, de prendre du recul, pour se rendre compte s’il est nécessaire, si on ne peut pas le trouver d’occasion ou le louer, ou s’il est seulement dicté par la société de (sur)consommation dans laquelle nous baignons quotidiennement. Et même si vous cédez à la tentation cette fois, la prise de conscience est déjà une avancée en soi. Et à terme, cela deviendra un réflexe qui se mettra en place spontanément. En route vers une consommation plus responsable !
Alors, désormais, on ne se retient pas de faire des B.I.S.O.U.s !