Semaine européenne du recyclage des piles

A l’occasion de la semaine européenne du recyclage des piles, du 3 au 9 septembre, relevons le défi piles avec Corepile !

Semaine européenne du recyclage des piles

1,3 milliard de piles et petites batteries sont vendues chaque année en France. Pourtant une fois usagées de nombreux citoyens les stockent chez eux dans les tiroirs ou les jettent directement à la poubelle alors qu’elles pourraient être recyclées :

Sur 100 piles (estimations Corepile)

estimation corepile

Faites la chasse aux piles dans votre foyer :
http://www.jerecyclemespiles.com/piles-chez-soi/

Vous aussi relevez le défi et recyclez vos piles usagées avec Corepile !

  • Rapportez enfin vos piles et petites batteries usagées dans l’un des 30 000 point de collecte (Trouvez le plus proche de chez vous sur www.jerecyclemespiles.com)
  • Toutes les piles et petites batteries usagées se recyclent, y compris les piles rechargeables. Pensez aussi à les retirer de vos vieux appareils
  • Jusqu’à 80% des métaux contenus dans les piles et petites batteries sont extraits et réutilisés dans l’industrie.
  • Incitez vos voisins, amis, collègues et famille à faire de même.

relevons le défi piles

Le syndicat travaille activement à la prévention des déchets à travers les actions ZDZG (Zéro Déchet Zéro Gaspillage) qu’il met en place sur le territoire, en sollicitant les acteurs locaux. C’est dans ce cadre que le CPIE des Pays creusois a été mandaté pour développer et piloter des actions d’approvisionnement durable dans la restauration collective.

S’inspirant du projet de collaboration  « Des champs à l’assiette » engagé par l’agglomération de Guéret (avec les associations Interbio Limousin et le CPIE), le CPIE a rencontré la communauté de commune des Monts et Vallées avec pour objectif de mettre en place une action similaire. Au final, ce sont 4 communes qui se sont lancées dans l’aventure, à travers leur cantine : La Celle Dunoise, Marsac, Saint Priest la Feuille et Saint Sulpice le Dunois.

De janvier à mai, le CPIE a pu établir un premier diagnostic sur les habitudes et les pratiques de chacune des cantines participantes. Les différentes pistes d’optimisation seront abordées et discutées lors de la réunion de réflexion collective organisée en septembre, où seront présents les représentants des différentes écoles. Cette réunion servira à mettre en place un plan d’action pour l’année scolaire 2018-2019.

cantine scolaire

Au sommaire des pistes qui pourraient être envisagées :

  1. faire la préparation en direct : cuisiner sur place, plus de produits locaux et frais (voir bio si possible),
  2. apprendre à mieux connaître les fournisseurs locaux pour pouvoir ensuite les trouver plus facilement,
  3. permettre aux cuisiniers et cuisinières de suivre des formations adaptées,
  4. dispenser des conseils sur la gestion des stocks, sur la préparation, …
  5. mener un projet plus global en mettant à contribution les élèves et les parents

Ce projet s’inscrit dans la continuité de l’engagement de ces communes sur la question du développement durable et local.  En effet, ce n’est pas la première fois que de telles actions voient le jour sur ces territoires.  À Saint Sulpice le Dunois, par exemple, les enfants de l’école ont déjà pu goûter à la cuisine locale, grâce la soupe de potimarron préparée par les cantinières cuisinée à base des légumes du jardin communal.

L’effort collectif pour aller encore plus loin, développer l’économie locale, le savoir bien manger, tout en luttant contre le gaspillage.

En partenariat avec des acteurs du territoire (écoles, EPHAD, …), Evolis 23 a mis en place des composteurs collectifs sur les lieux de restauration collective. Ainsi, de nombreux établissements publics et privés participent au programme de prévention des déchets d’Evolis 23 en compostant leur déchets alimentaires !

composteur mgen

Composteur grande capacité à l’hôpital MGEN à Sainte Feyre

La carte des établissements dotés de composteurs

[wpgmza id= »7″]

Ces composteurs ne sont pas accessibles pour les particuliers (accéder à la carte des composteurs collectifs publiques ici)

Vous souhaitez participer à la démarche ?

Contactez Hugo Meslard-Hayot au Service Déchets au 05 55 89 86 06.

 

Toutes les déchèteries d’Evolis 23 seront exceptionnellement fermées le 15 août.

La déchèterie de Masbaraud-Mérignat, de la Communauté de Commune de Creuse Sud Ouest, sera aussi exceptionnellement fermée.

Merci de votre compréhension.

Pour connaître les horaires des déchèteries, merci de vous référer à la page déchèteries.

[wpgmza id= »3″]

Après quasiment 6 mois de fonctionnement selon les modalités de pré-collecte et collecte adaptées à la mise en place de la tarification initiative, Evolis 23 a pu effectuer un bilan intermédiaire.

Celui-ci a conduit à la décision de reprendre la conception des tournées de collecte pour une dizaine de communes :  Jalesches, Saint-Dizier, Champsanglard, Bonnat, Genouillac, Grand Bourg, Bénévent, Marsac, Fursac, Châtelus-Malvaleix, Châtelus Le Marcheix, Arrènes, Lourdoueix Saint Pierre, Mortroux, Mourioux Vieilleville.

Attention, ce n’est pas forcément l’ensemble de la commune qui est impactée par les changements de collecte. Merci de vous reporter aux calendriers de collecte pour connaître votre situation. Si vous faites partie des villages touchés par ces changements, vous avez reçu le nouveau calendrier dans votre boite aux lettres. 

Les nouveaux circuits sont mis en place à partir du 2 juillet. Seule la collecte des Ordures Ménagères est impactée par les changements.

Les nouveaux calendriers de collecte ont été distribués aux habitants des communes et villages concernés par le changement de collecte. Si toutefois un doute subsiste, n’hésitez pas à consulter ou télécharger les calendriers en ligne

Calendrier ti
Cliquez sur l’image pour accéder à la page des calendriers

La 9ème édition des Printanières se tiendra à Saint-Léger-Bridereix le dimanche 13 mai 2018 (entrée gratuite de 9h à 19h). Cette manifestation a pour objet de faire découvrir ou redécouvrir, au grand public la richesse de nos jardins, des espaces naturels et des bonnes pratiques permettant de réduire l’impact sur l’environnement.

L’événement prend place au cœur du village de Saint-Léger-Bridereix, situé à quelques kilomètres de La Souterraine, sur le Pays Ouest Creuse, à la limite nord ouest du département de la Creuse.

Sur place, vous pourrez retrouver le stand de Solasol, dans l’espace Initiative (à côté du stand de Recyclabulle). Cet espace met en avant la question du développement durable dans notre quotidien, laissant chacun responsable de ce qu’il peut tenter de mettre en place ou pas, à son échelle. Divers thèmes sont ainsi abordés, tels que le gaspillage alimentaire, le tri des déchets, la réutilisation de différents objets, le troc de plantes,…

Solasol

Solasol

Le thème du stand de Solasol est le lancement de la filière Recyclage (papier, carton, polypropylène) et la sensibilisation au recyclage de l’aluminium avec des visuels pédagogiques.

Vous pouvez retrouver le programme de la journée, et toutes les informations complémentaires sur le site internet des Printanières.

Composter, c’est une activité d’extérieur qui, comme le jardinage, plaît aux amoureux de la Nature. Pour autant, le compostage n’est pas seulement le fait de jeter au compost ses biodéchets issus de la préparation et des restes de repas. Car si l’on veut récolter rapidement un beau compost à répandre sur ses plantations, il faut prêter attention à ce qu’il se passe dans son tas de compost ou son composteur…

Faire l’équilibriste au jardin !

Composter est un savant mélange entre « laisser faire Dame Nature » et « suivre cela de près ». Alors que faire précisément ? Voici les quelques attentions à avoir pour son composteur :

  • A chaque dépôt de biodéchets (épluchures, restes de repas,…etc.), déposer une pelletée de broyat de branches ou de feuilles mortes ;
  • Mélanger régulièrement  avec une griffe ou un cros le contenu du composteur/tas;
  • Penser à apporter en quantité équilibrée des matières carbonées (déchets bruns et secs, tels que feuilles mortes, paille, branches broyées, carton), et des matières azotées (déchets verts et mouillés, tels que épluchures, restes de repas, tontes de gazon). Le bon rapport est d’une à deux parts d’Azote pour une part de Carbone ;
  • Arroser d’eau de pluie l’été pour conserver un taux d’humidité suffisant, en cas de fortes chaleurs.

En résumé, il faut trouver le bon équilibre entre laisser faire et suivre de près, et prendre l’habitude de gestes simples, pour récolter quelques mois plus tard, un produit fertilisant naturel de qualité !

Vaste sujet que celui de l’obsolescence programmée ! C’est la thématique abordée avec l’association UFC Que choisir pour son action au local sur tant de sujets, dont celui-ci. Impliqué dans le Programme Zéro Déchet Zéro Gaspillage porté par Evolis 23, Roland CARON, le Président, nous a reçus dans les locaux de l’antenne de Creuse située à Guéret.ufc que choisir

UFC-Que choisir en action

L’Union Fédérale des Consommateurs (UFC) Que choisir est une association de loi 1901 qui a pour objectif d’informer, de conseiller et de défendre les consommateurs. L’UFC-Que Choisir agit, notamment en justice, pour que des relations équilibrées s’instaurent entre les producteurs, distributeurs et les consommateurs, afin que ces derniers puissent faire valoir leurs droits. Composée exclusivement de bénévoles, elle intervient tant sur le plan européen, national que local.

Le président de l’antenne creusoise, Roland CARON, présente l’association : « L’UFC Creuse regroupe près de 480 adhérents. Elle répond à 1 700 sollicitations de consommateurs par an, reçoit 350 personnes en entretien par an, et récupère 110 000€ à l’amiable ! ». Car ce qui anime les bénévoles de l’association est d’accompagner les consommateurs dans leur acte d’achat, et œuvrer en proximité, en apportant des réponses aux questions posées, ou aux demandes d’aide dans les situations de litige. Aussi, UFC-Que choisir « en connaît un rayon » sur le sujet de l’obsolescence programmée. En voici les grandes lignes…

ufc que choisir

Roland CARON, Président d’UFC Que Choisir Creuse

L’obsolescence programmée (OP) sous toutes les coutures

«  Quand on réduit volontairement la durée de vie d’un produit pour pousser le consommateur à le  remplacer plus vite et provoquer prématurément un nouvel achat chez lui, on est face à une démarche d’obsolescence programmée », précise Roland CARON.

Ainsi, l’OP peut prendre différentes formes :

  1. L’obsolescence technique: quand le bien ne fonctionne plus en raison de la durée de vie limitée d’un des composants essentiels et inamovibles.
  2. L’obsolescence esthétique: quand le fabricant commercialise en peu de temps des produits dits plus performants (une entreprise dispose déjà d’avancées technologiques qu’elle réserve pour son prochain produit qui « sortira » quelques mois plus tard).
  3. L’obsolescence logicielle: lorsque l’on renouvelle les logiciels, avec par exemple la promotion pour un nouveau logiciel rendant l’actuel logiciel « has been », et le nouveau indispensable, ou encore l’incompatibilité de deux logiciels entre l’ancienne et la nouvelle version.

Mais Roland CARON tient à préciser qu’avant même ces trois types d’OP, il en existe une autre, indirecte qui porte sur l’indisponibilité des pièces détachées. L’exemple bien connu est celui du verre de la cafetière qui n’est plus commercialisé. « La loi de mars 2015 a permis de mettre en place une incitation à la réparation », explique-t-il. « Cette loi oblige ainsi les fabricants à garantir aux consommateurs un accès aux pièces de remplacement ou de rechange. »

Quelques exemples parlants

  • La marque à la pomme s’est distinguée par une innovation de rupture et un renouvellement très important de ses produits depuis quelques années, pas moins de trois versions d’iPad en 2 ans et six versions de l’iPhone en 5 ans. Avec des batteries indémontables, l’impossibilité de mettre à jour le système d’exploitation entre les modèles et des accessoires qui changent à chaque génération, Apple s’est souvent distingué par l’obsolescence très rapide de ses produits ;
  • Les imprimantes sont emblématiques de l’obsolescence programmée. Certains de ces matériels auraient été équipés d’une puce qui bloque l’impression au-delà d’un certain nombre de feuilles imprimées. Les cartouches d’encre peuvent également indiquer un niveau d’encre incorrect pour amener l’utilisateur à jeter des cartouches contenant encore de l’encre malgré le fait que ces pratiques soient interdites en Europe ;
  • Les machines à laver qui étaient auparavant équipées d’un tambour en inox avec des roulement démontables qui pouvaient donc être remplacés, ont été progressivement, et aujourd’hui systématiquement transformés pour des machines à laver avec des tambours en plastique plus fragile avec des roulements directement moulés dans le plastique, donc indémontable…

Le changement des mentalités est en route…

Et à la question du « pourquoi avoir perdu le geste de la réparation ? », Roland CARON explique qu’il y a plusieurs raisons à ce phénomène. « Le premier porte sur le pouvoir d’achat : ayant grandement augmenté depuis les années 60, il donne aux consommateurs davantage de capacité financière, et ces derniers ne « s’embêtent » plus à faire réparer. Ensuite, les produits d’aujourd’hui ne sont plus forcément réparables. Et enfin, quand la réparation reste possible, c’est le coût exorbitant des pièces qui finit de stopper le consommateur dans sa démarche. »

Roland CARON reste optimiste sur la question de la lutte contre l’obsolescence programmée. « Aujourd’hui, ça bouge du côté des mentalités ! » déclare-t-il tout de go. « Certes les gens achètent du neuf, mais ils ont aussi davantage tendance à réparer. Et surtout, ils trient mieux ! C’est-à-dire qu’un vieil appareil qui finissait habituellement dans [la benne des] encombrants est aujourd’hui donné aux ressourceries. » A cela, il est bon de savoir, précise-t-il, que « selon une étude de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) datant de 2015, dans 60% des pannes, le consommateur n’essaye pas de faire réparer son produit et il ne fait jamais réparer si le coût est supérieur à 30% du prix du neuf».

bonhomme qui pense

Un autre signe s’il en est : le Gouvernement lui aussi accompagne ce changement de mentalités et réfléchit à l’instauration d’un « indice de durée de vie » des appareils électroniques et électroménagers. Ce nouvel affichage permettrait ainsi aux consommateurs, au moment de l’achat, de disposer des informations sur le produit relative à la durabilité au travers de plusieurs critères, tels que la robustesse, la réparabilité du produit,…etc.

De son côté, l’UFC-Que choisir de Creuse veut jouer son rôle dans la lutte contre l’obsolescence programmée : par de l’information donnée aux consommateurs, l’association veut inciter ces derniers à faire réparer ou réparer eux-mêmes, ou encore à donner une seconde vie aux objets en les déposant dans les ressourceries, comme Recyclabulle à Guéret ou Court-Circuit à Felletin. « Si le consommateur est informé et sensibilisé, il devient un consommateur responsable ? C’est l’objectif que l’UFC-Que choisir s’est fixé.

En savoir  +

Retrouvez toutes les informations sur l’association, ainsi que les enquêtes menées sur des dossiers thématiques sur le site Internet d’UFC- Que choisir : https://www.quechoisir.org/

Pour connaître les dates des réunions d’information thématiques organisées en Creuse, et pour toute question, contactez l’UFC- Que choisir – antenne creusoise : https://creuse.ufcquechoisir.fr/

UFC-Que Choisir de la Creuse, 25 avenue Pierre Leroux, 23005 GUERET CEDEX –
Tél: 05.55.52.82.83
contact@creuse.ufcquechoisir.fr

Pour aller + loin, rendez-vous sur le site de l’association HOP (Halte à l’Obsolescence Programmée) : https://www.halteobsolescence.org/

Parmi les diverses filières de valorisation qu’a développé Evolis 23 sur son territoire, celle du bois a pris une place nouvelle dans le quotidien des usagers, mais aussi du syndicat. Alors que cette matière première finissait à l’origine dans le caisson des encombrants traité par enfouissement, aujourd’hui l’usager trie son bois, et permet ainsi sa valorisation.

Réduire la quantité de déchets enfouie chaque année sur l’Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux (ISDND) de Noth est depuis de nombreuses années l’objectif poursuivi par le syndicat. Ainsi, matière par matière, des filières de valorisation ou de traitement spécifique ont émergé, détournant ainsi des tonnages de l’enfouissement. Le bois fait partie de ces gisements de matières premières, qui font partie d’une filière propre.

La filière bois regroupe deux catégories de bois : d’une part du bois A qui est non traité et destiné à l’utilisation des chaudières collectives, de petite et moyenne capacité (par exemple un EHPAD) ; d’autre part du bois B qui est faiblement traité et destiné soit à la fabrication de panneaux de particules (agglomérés), soit à l’utilisation des chaufferies industrielles (par exemple les cimenteries).

 

 

Collecté en déchèteries, le bois brut qui arrive sur la plateforme de Noth, est pré-broyé, déferraillé et séché grossièrement à l’air libre. Il est ensuite stocké dans un silo de stockage, avant d’être affiné (broyage plus fin réalisé) et criblé de ses poussières et particules fines. Ces étapes de transformation sont rendues nécessaires, afin d’améliorer le rendement du produit fini lors de la combustion en chaufferie. De même, le taux d’humidité est une donnée primordiale pour la qualité du produit fini : elle doit être stable, autour de 25%. D’où l’importance de disposer d’un bâtiment pour abriter les stocks de bois bruts et en plaquettes, bâtiment en cours de construction à Noth.

Construction du hangar pour le stockage du bois

Construction du hangar pour le stockage du bois

L’étape du broyage du bois, quelle que soit sa qualité, est donc nécessaire pour une valorisation à venir. Mais, pour arriver à l’étape du broyage, encore faut-il qu’il soit bien orienté lors des dépôts en déchèteries par les usagers… Alors, le geste de tri par matières sur les déchèteries est primordial pour permettre cette valorisation. Pensons-y !